Abderaman Koulamallah

Le président de l’Union Démocratique Tchadienne (UDT) monsieur Abderaman KOULAMALLAH s’est entretenu avec la presse ce jeudi 24 août 2017 à la Maison de Médias du Tchad autour de questions liées à la situation socioéconomique et politico-militaire que traverse le pays.

A l’entame de sa déclaration liminaire, le leader de l’UDT montre sa position derrière le chef de l’état actuel Idriss Deby Itno : « nous saluons (la tenue du forum national) cette initiative car la démocratie a besoin d’un dialogue permanent et nous pensons qu’il serait bénéfique que ce dialogue devienne structurel » dit-il. En effet, le gouvernement est depuis quelques jours débordés par des séries de concertations avec les leaders des partis politiques de l’opposition pour l’organisation d’un forum national sur les réformes institutionnelles alors dans leur grande majorité, les opposants appellent plutôt à un dialogue inclusif condition sine qua none pour une sortie de crise au Tchad. Ce qui donne du fil à retord au régime et ses alliés : « l’UDT par voix déplore que certains opposants veulent en faire un dialogue dit « inclusif en d’autres termes faire participer à ce rendez-vous démocratique, les nébuleuses groupes armés, que l’on a du mal d’ailleurs à identifier… » Argumente Abderaman KOULAMALLAH lui qui fut porte-parole d’un groupe armé contre son allié d’aujourd’hui.

Selon lui, il est inadmissible que les chefs de partis de l’opposition démocratique puissent appeler autour d’une même table de dialogue « des organisations qui sont les alliées des groupes djihadistes en Libye et qui sont impliquées dans la guerre internes des libyens (…) est-ce que nous ne franchisons pas ainsi une ligne rouge » s’interroge le président de l’UDT.

Abderaman est le fils de KOULAMALLAH, l’une des figures marquantes de l’histoire politique tchadienne. Président de l’Union Démocratique Tchadienne parti membre de la majorité présidentielle, Abderaman KOULAMALLAH est entré en légalité depuis la grâce présidentielle qui l’avait sauvé de sa condamnation à mort lors des attaques rebelles contre le régime de Idriss Deby Itno dont il était l’un de chefs des groupes armés.

Affaire à suivre…

LA RÉDACTION #CHARILOGONE MÉDIA

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