Au Tchad, un feuilleton judiciaire anime l'actualité judiciaire.   Il s'agit d'une affaire pénale rocambolesque montée de toutes pièces par une vieille femme de soixantaine, contre une autre du même âge l'accusant de coups et blessures volontaires.
Les écueils de la justice, un artisan de faux et usage de faux se fait la place d'intouchable parmi les autres en complicité de son Avocat conseil lui même chef d'orchestre de ce faux et poursuivi actuellement devant le Président des Avocats aux TCHAD. 

MAHAMAT Bokhit Saleh  fils de Dame ZENABA MAHAMAT TAGUIBO  qui a usé de toute manigance pour la condamnation de la Dame ZENABA BORGO DIGO,  la supposée adversaire de sa mère à leur payer six (6) millions puis 12 millions de FCFA à IRIBA courant 2021. 
Sur Appel de ZENABA BORGOU DIGO, la Cour d'Appel avait durant tout le débat public et contradictoire en présence des avocats de parties, relevés dans sa décision qu'entre le pléthore des procurations ou mandats qui se sont succédés entre les fils, il n'y a jamais eu une procuration donné par la mère génitrice à ABAKA BOKHIT SALEH.
C'est dans ce contexte que constatant ce vice et manquement de mandat que la chambre correctionnelle de la Cour d'Appel d'Abéché a infirmé le jugement en toutes ses dispositions. Le jugement en première instance d'IRIBA est infirmé en toute ses dispositions et dans l'inventaire des pièces, il n'y a jamais eu dans toutes les procurations données entre les fils de ABAKAR  ZENABA TAGUIBO.
L'avocat de ABAKAR BOKHIT SALEH  fils de ZENABA, un Avocat Nassara à Abéché MAHAMAT TAGUIBO, a ourdi dès le lendemain de la décision de la chambre correctionnelle de la cour d'appel d'Abéché par des manœuvres déloyale et de  corruption au Greffe dont nous avons les preuves et la disponibilité de tous à cracher la vérité au grand jour. 
Or toutes ces stratégies consistent  à glisser dans le dossier une procuration authentique établie à la demande de l'avocat Nassara par l'Étude de  Me Masra Honoré DOGLEMBAYE  faussement antidatée sous le Répertoire N°028/AB/2021 affichant que ZENABA avait donné mandat à son fils ABAKAR BOKHIT Saleh. 
Cette Étude notariale selon l'avis des  connaisseurs des méandres du palais de justice d'Abéché serait une chambre basse et du passerelle habituelle pour l'Avocat Nassara qui a une réputation d'indélicatesse, car étant un homme de l'art averti de la dureté de la loi ne saurait entraîner son client dans de telles mésaventures dans le seul but de gagner un procès à la Cour suprême puisque le faux n'est jamais parfait.
L'adversaire de la mère de Abakar Bokhit saleh a découvert l'intrépide agissement de l'avocat qui a glissé ladite fausse pièce et procuration dans le dossier qui n'y figure jamais depuis l'inventaire des pièces
Irascible. Dans son élan de manque de probité, l'avocat Nassara de ABAKAR BOKHIT Saleh se proposa d'apporter le dossier à la cour suprême à N'djamena dans un enveloppe scellée. Alors qu'il lui a été déjà fait des reproches au greffe à  Abéché que la pièce qui a été nouvellement et frauduleusement insérée en catimini dans le dossier n'y a jamais été ni au tribunal, ni à la cour et n'a fait l'objet d'aucun débat égal à lui et son client Abakar Bokhit Saleh.
Ce dernier a ouvert l'enveloppe sur instruction de son avocat en route pour y introduire la fausse procuration avant de déposer à la cour suprême. Ayant appris cette forfaiture destinée à nuir ses intérêts, la Dame ZENABA BORGOU DIGO, a déposé une plainte pour faux et usage de faux, et complicité de faux contre ABAKAR BOKHIT SALEH qui après réception de trois convocations du Parquet d'instance n'a daigné se présenter jusqu'à l'émission d'un mandat d'amener.
En dehors de multiples gesticulations de l'avocat Nassara et karatéka de procédure, la justice vient de prouver une fois de plus ses limites quant à l'exécution de ses propres décisions dans le cas d'espèce Abakar Bokhit Saleh beau frère d'un frère de ministre dans l'actuel gouvernement s'est vu octroyé une carte d'impunité, car le petit frère du Ministre s'est investi avec toute sa cohorte d'influence que le sieur Abakar Bokhit Saleh quittera et se présentera devant le juge.
Le rubicon fut franchi lorsque le Procureur Général de N'djamena qui ignore l'enjeu de l'affaire a cru confier la mise en cause à son avocat complice contre lequel pèse la même accusation pendante devant le Barreau. Conscient de la nature de l'infraction et de la lourde condamnation pénale qu'encourent Monsieur Abakar Bokhit Saleh et ses complices, on ose croire que son beau frère, le frangin du Ministre saura se garder de toute immixtion fâcheuse.
Affaire à suivre.

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