L'avocat de la famille Ouarada, Me Alain Kagombé a animé un point presse, ce mardi 25 février 2020 à son bureau suite aux  injonctions données à ses clients par le gouverneur du Ouaddaï aux fins de  libérer le palais royal. 
En effet, renseigne l'avocat, en date du 23 février, des éléments de forces de la sécurité de la province du Ouaddaï se sont permis de vouloir déguerpir la famille Ourada du palais royal d’Abéché. Et pourtant explique Me Alain Kagombé: “Le palais royal d’Abéché n’est pas un bien de l’Etat. Ce sont des domiciles privés"

L'Avocat Me Alain Kagombé - Charilogone Media


Le conseil de la famille Ourada se lance dans une explication des faits historiques sur le sultanat du Ouaddaï, disant que, le palais de l’empire du Ouaddaï a été occupé par l’administration coloniale au temps où l'Empire a été dissout par les colons. Ce n’est qu’en 1934, que l'Empire du Ouaddaï a  été réhabilité sous l’appellation sultanat. Ainsi, affirme Me Alain Kagombé une vague de sultans se sont succédée et  ils ont occupé leurs propres domiciles comme palais. Pour l'avocat  ce sont  des maisons familiales "qui sont devenues aujourd’hui  palais puisque le sultanat est une succession de famille". 
Me Alain Kagombé d'interpeller le gouvernement : "il faut que les plus hautes autorités rappellent à leurs représentants à Abéché que ce n’est pas légal leur agissement".
Par la rédaction Charilogone Media Tchad/ Ouganda TANGUE
 

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