Mme Amina Priscille Longoh

Pour faire de l’humanitaire, on n’a pas forcément besoin d’être riche. Même si l’on a juste un sourire, on peut le partager avec celui qui en a besoin. Propos de Mme Amina Priscille Longoh, présidente de la Fondation Tchad Helping Hands. Charilogone Médias est allé à la rencontre de cette dame.

Bonsoir Mme pouvez-vous présenter aux lecteurs de Charilogone Media ?

Je voudrai avant tout vous remercier pour l’opportunité qu’offre votre magazine à notre fondation pour faire parler d’elle. Je m’appelle Amina Priscille Longoh, diplômée en Communication & Administration des Affaires. Je suis mariée et mère de deux enfants. Et présidente de la Jeune Fondation Tchad Helping Hands.

Quand et pourquoi la fondation Tchad Helping Hands a été créée ?

Officiellement existante en février 2017, la Fondation Tchad Helping Hands est née du constat que le taux des retombées de la précarité sociale soit élevé et sachant que le tchadien est sensible à la cause sociale, pourquoi ne pas donc mettre sur pied une organisation à travers laquelle toutes les bonnes âmes pourraient y mettre le cœur pour aider les plus démunis. Telle est venue la création de cette organisation qui a pour vision de créer un monde dans lequel chacun a l’égalité des chances et l’accès à des commodités des bases, avec pour priorité l’Education et les Services de Santé.

Depuis sa création, quelles sont les réalisations effectuées par votre fondation ?

Bien que jeune la Fondation a déjà fait dans la mesure du possible plusieurs activités parmi lesquelles la célébration de l’Hygiène menstruelle qui nous a permis d’échanger avec des lycéennes et briser le tabou autour de ce sujet. On a célébré aussi la journée de la femme veuve pour attirer l’attention des medias sur ce que vivent en réalité les femmes après la perte du conjoint. Des dons de vivres aux personnes démunies, la journée de la femme rurale, la campagne de collecte des kits scolaires en faveur des enfants démunis, l’éducation des valeurs humaines avec les enfants, les visites et dons dans des hôpitaux, organisation de l’arbre de noël pour les enfants du centre PMI de Koumra…sont nos différentes réalisations.

Avez-vous des difficultés dans la réalisation de vos projets ?

Déjà je voudrai ici profiter pour remercier tous les membres bénévoles de la fondation qui se donnent avec fermeté pour cette cause. Je voudrais remercier tous les donateurs particuliers qui nous ont fait confiance et qui ne cessent de nous soutenir. Je n’oublie pas ceux qui ont été nos partenaires sur des projets spécifiques : Airtel, Glencore,Wood Group, BCC, TOTAL, OilLybia, Pharmacie la Vaillance, Al Aman Medicament, GAZ Com, LO Cabinet, TL Motors….

Des difficultés oui, ça existe toujours mais Dieu merci nous avons terminé en beauté le programme 2017. Nous lançons donc un appel aux entreprises, particuliers et bailleurs pour notre programme 2018.

Quel est votre mot de la fin Madame la présidente ?

La Cause Sociale au Tchad a besoin de l’apport de chacun d’entre nous. Chacun à son échelle peut faire quelque chose pour améliorer la vie des couches vulnérables. Il y a plusieurs manières de s’engager : faire un don à la Fondation Tchad Helping Hands, faire quelques heures de bénévolat dans des organisations sociales, accompagner une amie qui vit une période éprouvante, promouvoir l’éducation des valeurs humaines autour de vous, etc…. Les choses ne s’amélioreront pas sans vous…Engagez-vous ! Je dis toujours, pour faire de l’humanitaire, on n’a pas forcément besoin d’être riche. Même si l’on a juste un sourire, on peut le partager avec celui qui en a besoin. Bonne et heureuse 2018 à tous !

Propos recueillis par :  Charilogone Media Tchad

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