La république du Gabon est mouvementée en actualité la semaine dernière, dont la plus fraiche est l’interdiction d’antennes sur les chaines publiques des opposants politiques au président Ali Bongo Ondimba. C’est une décision prise par le gouvernement gabonais à l’intention des leaders politiques qui réfutent depuis l’annonce des résultats des élections présidentielles de l’année, et refusent de reconnaitre le gagnant Ali Bongo Ondimba  du Parti Democratique Gabonais (PDG).

Pour Alain-Claude Billie-By-Nze, par ailleurs ministre de la communication et porte-parole du gouvernement : « il est hors de question, sur les chaines publiques, de donner la parole à quelqu’un qui ne reconnait pas les autorités en place. Il ira s’exprimer ailleurs ».

Le porte-parole du gouvernement gabonais tire l’attention aux responsables en charge de la gestion des chaines publiques de mettre en application la nouvelle décision, qui faut-il le reconnaitre s’adresse directement à l’opposant Jean Ping et ses alliés. Candidat malheureux lors des consultations présidentielles d’aout 2016, Jean Ping tient toujours mordicus que c’est lui avait gagné les élections, que Ali Bongo avait volé les élections et donc avec la coalition pour la Nouvelle République : le regroupement des partis politiques de l’opposition qui le soutien, contestent la légitimité de l’actuel chef de l’état gabonais.

Cette décision vient compliquer encore les relations tendues entre la classe politique de l’opposition démocratique et le régime en place au Gabon. Le pays avait sombré  dans une crise postélectorale en 2016 suite au refus de Jean Ping de reconnaitre sa défaite aux élections présidentielles. A suivre…

LA RÉDACTION #CHARILOGONE MÉDIA

 

Retour à l'accueil