SE. Ali Bongo Ondimba, Théodorin Obiang et Wilfrid Nguesso.

Depuis quelques temps, la justice française est dans une phase d’acharnement contre les proches de dirigeants de l’Afrique. La famille de feu Omar Bongo Ondimba, d’une part, les proches du président congolais Denis Sassou Nguesso d’autre part et récemment, la condamnation du vice-président de la république de la Guinée Equatoriale, Théodorin Obiang par ailleurs fils du chef de l’état.

En effet, c’était suite à la plainte déposée par les parties civiles constituée des organisations de la société civiles luttant contre la corruption (Sherpa et Tansparency, fondée par l’avocat français William Bourdon). Malgré, son statut de vice-président, la justice française sans vergogne avait procédé à des perquisitions spectaculaires dans son hôtel particulier en France et ont pillé ses biens constitués de : « ils remplissent les camions de bijoux, d'œuvres d’arts et de grands crus sans oublier quelque 18 voitures de luxe ».

Pourquoi un tel acharnement contre les leaders de l’Afrique noire seulement ? Etant donné que depuis le commencement de ce feuilleton, aucun dirigeant, aucun membre de la famille d’un leader du pays de l’Afrique du nord ou du golf (Arabie Saoudite, Kuwait, Maroc, Algérie, Egypte, Tunisie etc.) n’a vu ses biens en Europe saisis, ni même connu des déboires avec la justice parisienne ? Pourtant, à en croire les médias, les dirigeants de ces pays arabes ont d’énormes biens : financiers dans les banques européennes, ils détiennent plusieurs biens immobiliers dans les capitales et provinces d’Europe, au su et au vu des autorités judiciaires occidentales.

Le parquet français se propose de fixer à 30 millions d’euros d’amende contre le vice-président Théodorin Obiang Nguema et en plus de ses biens estimés à plus 150 millions d’euros. Une somme faramineuse qui sera acquise au Trésor public français, quoique le procureur ait précisé qu’il «serait hors de question que la France profite de l’argent détourné au préjudice du peuple équato-guinéen.».

Dans ses diatribes, William Bourdon, affirme que ce procès « est l’amorce d’une dynamique afin de judiciariser ceux qui crachent sur l’humanité, sur leur peuple et qui vont continuer à le faire par l’intermédiaire de leur avocat lundi en multipliant des conclusions complètement ésotériques et bouffonnes pour essayer d’empêcher que ce procès se tienne. », un alibi pour cet avocat-mercenaire, à la solde de l’état français.

Il est temps les leaders africains, comprennent eux-aussi, que l’Afrique est pour eux et au lieu d’investir ailleurs, il faille le faire sur ce continent. Affaire à suivre…

LA RÉDACTION CHARILOGONE MÉDIA

Retour à l'accueil