FAR( PARTI FEDERATION)
FAR( PARTI FEDERATION)

Fédération, Action pour la République (Far/Parti Fédération)

B.P 4197 N’Djaména

La Coordination Exécutive Fédérale

Le Coordinateur Exécutif Fédéral Le Cabinet

COMMUNIQUE DE PRESSE : LE REJET DE NOTRE CANDIDATURE

Le FAR PARTI/FEDERATION informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit : Le conseil constitutionnel vient de rejeter notre candidature à l’élection présidentielle du 10 avril 2016. Il a l’obligation d’étudier tous les dossiers de candidature au fond en appliquant les lois, toutes les lois et rien que les lois. Nous retenons quelques violations des lois lors de l’examen des candidatures à savoir :

1)- Le casier judiciaire régulier : Le casier judiciaire est obligatoirement délivré par le parquet du lieu de naissance du candidat et à défaut, la candidature doit être rejetée purement et simplement. De ce qui précède, force est de constater que la plupart des candidats se sont fait délivrer le bulletin n°3 par les parquets qui ne sont pas du ressort du lieu de leur naissance. Ces derniers encourent l’invalidation par le conseil

2)- L’article 121 du code électoral : Aux termes de l’article 121 du code électoral en vigueur, «le choix de l’emblème comportant une combinaison des trois couleurs nationales bleu, or, rouge est interdit». Or, l’emblème du MPS ne résiste a aucune analyse. Il comporte à ne pas douter le tricolore (bleu, or rouge). D’où l’invalidation de la candidature d’IDRISS DEBY INTO s’impose de jure.

3)- Les candidats ayant assumé des fonctions de chef traditionnel : La démission avant toute candidature de tous ceux qui exercent une quelconque fonction de chef traditionnel (chef de chef de terre, de village ou quartier, chef de canton ou sultan, les militaires etc.) sont tenus de démissionner avant de déposer leur candidature. Idriss Déby Itno qui est sultan d’Amdjarass est disqualifié. Il ne peut être candidat à l’élection présidentielle.

Le Conseil Constitutionnel composé de juristes de renom doit regarder à la loupe le dossier de chaque candidat pour dire le droit, tout le droit et rien que le droit. Or, il refuse d’examiner notre recours à lui adressé en 2011. Ce qui constitue un déni de justice prévu et puni par les lois de la République. Notons qu’aux termes d’un décret signé le 24 décembre 2010, Idriss Deby s’est auto-nommé sultan du Dar Bilia, sous-préfecture d’Amdjaras département du Wadi Hawar, région de Tibesti Est. Idriss Déby Itno exerce illégalement à présent la fonction de Chef de l’Etat du Tchad, infraction prévue et punie par les lois de la République.

4)- Pour être candidat à l’élection présidentielle : Aux termes du code électoral, le candidat à l’élection présidentielle doit être «de nationalité tchadienne d’origine de père et de mère». Le conseil doit examiner ces cas de figure pour certains candidats.

De tout ce qui précède les raisons avancées pour rejeter notre candidature sont fantaisistes. S’il y a un dossier de candidature qui ne souffre d’aucune ambiguïté, c’est bel et bien notre dossier de candidature à rejeter, c’est bien le dossier d’Idriss Déby et non celui du Député Fédéraliste Ngarlejy Yorongar qui ne souffre d’aucune ambigüité.

Le Conseil Constitutionnel se doit nous rétablir dans nos droits, de regarder à la loupe le dossier de chaque candidat pour dire le droit, tout le droit et rien que le droit.

N’Djaména, le 4 mars P. Le Coordinateur Exécutif Fédéral, Le Directeur de Cabinet Bemba Béral

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La Rédaction #Charilogone

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