La présidente de transition Catherine Samba-Panza
La présidente de transition Catherine Samba-Panza

Un référendum constitutionnel se tient aujourd’hui en République centrafricaine pour clore la période de transition consécutive à la troisième guerre civile centrafricaine. D'abord prévu le 4 octobre 2015, il a lieu ce 13 décembre 2015, déjà ce dimanche matin au moment de démarrages de ce referendum, la république centrafricaine a été secouée par une recrudescence des violences dans la capitale Bangui.

Mais pour la présidente de transition Catherine Samba-Panza de rassurer l’opinion nationale et internationale que vaille que vaille le référendum et puis les élections auront lieu : « Je peux vous rassurer (et vous dire) que le référendum constitutionnel (…) aura bel et bien lieu» affirme-t-elle, à la presse.

Cependant, vu le calendrier et la situation actuelle, il n’est pas possible d’organiser tout le processus électoral c’est-à dire le référendum et en même temps les élections présidentielles, en 2015. « Il faut être réaliste », conclut-t-elle. Selon la présidente de transition, les semeurs de troubles se retrouvent dans tous les camps, aussi bien dans le camp des anti-Balaka, que de celui de la Seleka, instrumentalisés par certaines personnalités qui ne souhaitent pas que les élections se tiennent rapidement, affirme la présidente de transition.

Notons que, depuis la semaine passée, les tensions ont été vives suite à l’annonce de la publication de la liste des candidats officiels (une trentaine retenus dont une seule femme), qui devaient se disputer le scrutin présidentiel. Mais certains leaders comme l’ex-président Bozizé ou l’ancien ministre et homme d’affaire Edouard Patrice Ngaissona ont été disqualifié de la course à la présidence centrafricaine. Ce qui selon d’autres sources pouvait être la cause des violences de ces derniers jours.

AFFAIRE A SUIVRE

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Rédaction #Charilogone /-Centrafrique

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