L’actualité était dominée cette semaine au pays de Toumaî autour de sujets liés à la tenue de la table-ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Plan National de Développement (PND) prévu à Paris en France du 06 au 07 septembre 2017. Si les autorités dirigeantes au premier rang duquel, le chef de l’état Idriss Deby Itno et ses partisans sont au four au moulin pour l’organisation de cette table-ronde, la classe politique de l’opposition démocratique, les organisations de la société civile et des jeunes semblent avoir démontré clairement leurs intentions de ne pas participer à ces assises.

En effet, réuni autour d’une entité dénommée Collectif des organisations de la Société Civile et des Partis politiques :

les leaders (Dingamnayal Nely Versinis du collectif tchadien contre la vie chère, Nadjo Kaina du mouvement IYINA, Gamo Rémy de ATPDD, Ganlguele Foutoin de l’UJCEPT, Abdelkerim Yacoub Koundougoumi du PACT, Mahamat Nour Ibedou du CTTDH, Celine Narmadji AFDCPT, Djibrine Abakar Sadrack du PDTF, Sosthène Mbernodji du MCPL, Ahmat Allahbo du FONAC etc. ont dans un communiqué de presse (que Charilogone a la copie) marqué leur désaccord.

« L’urgence au Tchad est la tenue d’un dialogue inclusif, seul cadre qui permettrait de sortir le pays de la crise multiforme dans laquelle il est plongé depuis plusieurs années du fait d’un pouvoir autocratique, liberticide, qui a érigé le mal-gouvernance économique et financière » lit-on dans ce communiqué de presse.

Les leaders de la société civile convergent tous ensemble pour qu’à la place de cette table ronde, il faut plutôt organiser une rencontre inclusive entre les différents acteurs de la vie sociopolitique tchadienne pour débattre des réels problèmes que rencontre le pays depuis quelques années.

L’autre volet de l’actualité tchadienne est la décision éhontée prise par les autorités communales contre les moto-taximen de N’djaména. En effet, c’était par un communiqué que le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’djaména monsieur Adago Yacouba a demandé à tous les conducteurs de mototaxis de se conformer aux nouvelles mesures qui étaient : enregistrement de chaque clandoman dans son arrondissement, le port d’uniformes numérotés. Une décision qui semble du coup ne pas convenir aux intéressés qui réfutent cette décision arbitraire.

LA RÉDACTION #CHARILOGONE MÉDIA

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