Inutile de le rappeler, c’est une élection parmi les plus importantes du continent africain que les cinq candidats en lice préparent. Fin janvier 2017, les chefs d’Etat africains éliront à Addis-Abeba (Ethiopie) le successeur de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA).

Depuis plusieurs mois, cette élection, qui devait se tenir en juillet à Kigali et a été reportée, donne lieu à des négociations dans les palais présidentiels ou les coulisses de sommets internationaux. Le 21 octobre 2016, Moussa Faki Mahamat, le ministre tchadien des affaires étrangères et homme du réseau Deby a annoncé sa candidature. La candidature inattendue du chef de la diplomatie tchadienne a vraiment surpris plus d’un. C’est alors qu’Idriss Deby a décidé de se donner une légitimité intercontinentale en appuyant le dossier de son poulain. Personnellement ou à travers ses émissaires, il a usé de sa position de président en exercice de l’UA pour voyager à travers le continent et solliciter les appuis.

En plus, les journaux français ont été mis à contribution pour polir l’image du candidat Moussa Faki Mahamat. Partout, on le présente comme un « intellectuel respecté, ancien ministre et représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, cette figure panafricaniste de gauche qui a ses entrées sur le continent avait cru sur parole le président tchadien Idriss Déby lorsque ce dernier l’avait assuré de son soutien ». Ce qu’on ne veut pas dire, c’est qu’Idriss Deby est un président légal, mais pas légitime!?

Le président tchadien a rempilé pour un cinquième mandat à hauts risques, sur fond de menaces terroristes et de chute des prix du pétrole, après une élection contestée par l'opposition. De nombreux observateurs ont émis des réserves sur ces élections, mais Deby, décidé à forcer le passage a militarisé le pays. Aucune manifestation, aucune autorisation de grève, un vrai régime stalinien! Les militaires, les opposants et les étudiants disparaissent sans laisser de traces, des massacres à ciel ouvert sur les paisibles citoyens ne cessent de s’augmenter... Par pure calcul politique, Deby organise donc un semblant de campagne à l’internationale. Pour se faire, il ‘’fabrique’’ un candidat pour la présidence de la commission de l’UA.

Moussa Faki Mahamat semble être un homme de prince, pour preuve, son entrée au gouvernement avait suscité beaucoup de commentaires. On pensait alors qu’il pouvait infléchir sur les décisions et l’image du dictateur Deby qui a transformé le pays en patrimoine familial. Voilà que près de10 ans plus tard, il s’est confondu au régime. Les élections vont se tenir le 17 janvier 2017. A l’heure où le monde prend un nouveau départ avec l’élection aux USA du progressiste Donald Trump, un homme comme Moussa Faki Mahamat n’est pas adapté pour porter la voix de toute l’Afrique. Nous risquons de ne jamais décoller en nous laissant gouverner par des gens qui privilégient d’abord leurs intérêts propres.

Le fameux candidat tchadien à l'élection pour la présidence de la commission de l'Union Africaine, a tellement des problèmes sérieux au sein de sa propre famille qu'aujourd'hui on se demande s'il est vraiment digne de porter le flambeau du Tchad ? En effet, le monde se souvient de l'indignation qu'avait suscitée le viol de la jeune lycéenne Zouhoura par des fils de dignitaires du régime d'Idriss Deby Itno. La liste présentée par le Procureur général, y figurait le nom de Salahadine Moussa Faki, le fils du ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration Africaine, Moussa Faki Mahamat. Ce dernier avait au départ tenté de nier l'implication de son rejeton, puis grâce à ses contacts à l'extérieur fait exfiltré son fils et jusqu'à là, la justice tchadienne n'a pas pu lui mettre la main dessus.

SA FEMME MELEE A UNE HISTOIRE DE FAUX DIPLOME

Les Tchadiens peuvent se rappeler encore de l'affaire rocambolesque du concours d'admission à l'Ecole Nationale d'Administration (ENA ex-ENAM) où l'épouse de ce même Moussa Faki Mahamat a été admise à ce concours avec un faux baccalauréat. Là encore son ministre de mari a usé de tout son poids pour faire étouffer l'affaire et son analphabète d'épouse s'en est sortie.

Les deux faits suffisent pour que les autorités du Tchad puis que prendre conscience de manœuvres criminelles de la famille Moussa Faki car si on est incapable de gérer sa petite famille comment peut-on diriger toute une organisation panafricaine ? A sa place il y a des tchadiens capable et plus sérieux qui peuvent bien représenter le Tchad, à l'exemple de MAHAMAT SALEH ANNADIF un grand homme connu et respecté par les géants de ce monde, mais comme toujours Idriss Deby Itno mise sur un mauvais cheval: Moussa Faki Mahamat.

La Redaction #Charilogone MediaIdriss Deby

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