Couverture du sept 2016 - Magazine Charilogone
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LES RAISONS DE L’ESPOIR

À marche forcée, la Nouvelle Afrique avance. Lentement mais sûrement, vers et contre tous. Plus que jamais informée et déterminée, elle ne croit plus à ses dirigeants, à exception près. Elle ne croit non plus à cette communauté dite internationale et autres terroristes économiques. Elle ne croit désormais que sur elle-même pour changer à jamais son destin. Et elle le manifeste au prix de sa vie.

Saint-Augustin a dit : « à une loi injuste, nul n’est tenu d’obéir ».

De N’Djamena à Brazza, de Yaoundé à Bujumbura… partout, la nouvelle Afrique a identifié clairement ses ennemis : le Franc CFa, la Francafrique, les bases militaires françaises, les médias français, mais aussi et surtout, les dirigeants africains sous l’emprise de l’occident.

« Chaque génération doit, dans une relative opacité découvrir sa mission. La remplir ou la trahir » disait Franz Fanon. Et loin de trahir sa mission, la Nouvelle Afrique, dans un sursaut d’orgueil, se dresse comme jamais contre ses oppresseurs. Elle a réussi à installer une peur bleue dans les palais de ces « rois » qui ne dorment plus comme avant.

La Nouvelle diaspora quant à elle est devenue plus active et sans frontière. À chaque fois qu’un dirigeant africain sème du bordel dans son pays, congolais, tchadiens, camerounais, centrafricains, mauritaniens… se retrouvent comme un seul peuple pour manifester leur désaccord.

L’Occident quant à elle est plus qu’averti de cet éveil de conscience et cherche à amadouer cette nouvelle Afrique. Mais face à la multiplication des mouvements de conscientisation d’une part, et d’autre part, grâce aux réseaux sociaux, les choses ne sont plus comme hier. Et ceci, tant pour les dictateurs africains que pour la Françafrique. Cette Nouvelle Afrique est plus que déterminée à s’attaquer aux intérêts des occidentaux pour laisser naître son rêve. Tout ceci n’est rien. Tout ceci n’est que le commencement.

Un dictateur averti en vaut pour toute l’Afrique.

Par : Alfred Camus DJASNAN

E-mail : djasnan@charilogone.tv

PRESIDENTIELLES AU GABON

Attaque contre Ali Bongo : les manigances de la France mises à nues

Dans un contexte de l’élection du 27 Août, le Président Ali Bongo Odimba est devenu la carte à écarter pour la France. Les médias à la solde de la Métropole ne cessent de tirer à boulet rouge sur le président Bongo. Et ce, en flagrante violation des règles basiques d’éthique et de déontologie qu’enseigne le métier.

Il n’est un secret pour personne, depuis plusieurs mois, les principaux médias de propagande de la France-Afrique que sont la Rfi et France 24 ont fait zoom sur le président Ali Bongo Odimba. Un fait que dénoncent les sympathisants du Parti Démocratique Gabonais (PDG), parti au pouvoir.

Qu’on l’aime ou pas, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître qu’Ali Bongo a réalisé un changement majeur et insufflé une autre mentalité à sa population. En seulement 6 ans au pouvoir, il a réalisé de loin ce que son défunt père a produit en 42 ans de règne. “Les gabonais me jugeront sur mon bilan” dit avec assurance le président Bongo lui-même. Au passage, on retiendra, pèle mêle, l’énergie pour laquelle il a fait ériger le barrage hydroélectrique de Grand Pouboura, capable de fournir à lui seul 120 Mégawatts ainsi que la centrale thermique d’Alenakiri qui fournit 70 Mégawatts d’énergie. Que ce soit du domaine de l’économie, de la culture, des technologies, du social, des efforts notables sont aujourd’hui observables. Les faits sont têtus.

Sur la plan diplomatique, l’image du Gabon est plus que jamais redorée à l’étranger. Dans ce sens, le président Ali Bongo a nommé de nouveaux ambassadeurs pour réaliser au mieux cette politique. Et Son Excellence Guy ROGER, nouvel ambassadeur du Gabon en Egypte est de ceux qui ont compris la vison du président et n’a pas tardé à multiplier rencontres et actions pour que le Gabon soit davantage apprécié dans le concert des nations d’une manière générale et dans un pays aussi stratégique comme l’Egypte en particulier. Le discours de S.E. envers ses compatriotes est celui de la continuité pour un Gabon prospère et émergent.

La pomme de discorde

Nous sommes en 2009, alors que le Gabon n’a pas encore cessé de pleurer la mort du père Omar Bongo, les réseaux francs-maçons et France-Afrique ont réussi à installer le fils Ali Bongo pour leurs opaques intérêts contre la volonté d’une grande partie de la population. La France comme d’habitude, a réussi à conserver la totalité de ses intérêts. Mais au fil de temps, le président Ali Bongo, dans sa quête de légitimé et sa volonté de dérouler son « Plan Stratégique Gabon Émergeant » et sa « Stratégie d’Investissement Humain du Gabon » pour ainsi améliorer les conditions de vie de ses compatriotes trouve un ennemi sur son chemin : la France. Encore et toujours la France. Car se concentrer sur les gabonais mettrait en mal les intérêts de la Métropole. Ali Bongo devient donc la bête à abattre, rapidement et à tout prix.

Connaissant la France, ce ne sont pas des stratégies, manigances et autres complots qui manquent pour mener la guerre. Rfi et France 24 allument respectivement leurs micros et caméra 24 h sur 24. Les arguments ne manquent pas. Dans le souci de soulever la population contre son président, on brandit la récurrente polémique autour de son état civil : « Ali Bongo n’est pas gabonais, il est biafrai » affirment-ils. L’artificier pyromane s’appelle Albert Bourgi, connu pour ses stupides attaques contre les dirigeants africains qui ne font pas allégeance à la France. Pour preuve, il s’était pris à l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, lorsque ce dernier avait renvoyé Boloré Logistics de Dakar et décidé de fermer la base militaire française au Sénégal.

Les pions et espions de l’intérieur… A SUIVRE…

Sénégal : un pays tranquille aux cellules terroristes

Le Sénégal est reconnu comme l’un des pays les plus tranquille d’Afrique et régulièrement cité comme référence à cet effet. Fort de ses 95% de musulmans, l’organisation de son système religieux très particulier est aussi magnifié pour son rôle capital dans la stabilité du pays. Curieusement, depuis déjà deux ans, beaucoup de djihadistes se reclament du pays de Cheikh Anta Diop. Qu’est-ce qui se serait passé entre temps ?

Grande analyse de la Rédaction

Ils sont une bonne dizaine. Ils sont jeunes et sénégalais qui menacent de rentrer pour mener le djihad dans leur propre pays. Tous, se reclament appartenir à des organisations terroristes comme Al Qaïda au Maghreb Islamique, Boko Haram entre autres. En Décembre 2015, le magazine Jeune Afrique faisait mention de l’arrestation “d’un groupe de sénégalais qui envisageait, selon toute vraisemblance, de créer dans leur pays une branche de Boko Haram et qui aurait même élaboré un projet d’attentat dans la capitale”. Selon la même source, ces derniers avaient été arrêtés à chéval entre le Niger et le Nigeria. Mais longtemps, les autorités sénégalaises ont pris leurs déclarations comme étant des simples agitations.

Le début de la peur

Nous sommes en Décembre 2015. A Kaolack, région située au Sud-est de Dakar, un réseau présumé terroriste a été démentelé. A leur tête, le nommé Alioune Badara Ndao, un imam salafiste. De même, seulement en Janvier 2016, selon des sources judiciaires, un réseau lié à l’organisation État islamique en Afrique de l’Ouest (ex Boko Haram) a été démentelé entre le Niger et le Nigeria en pleine planification d’une action terroriste au Sénégal. Depuis lors, la panique s’est installée, surtout du côté des autorités qui doivent faire face à cette situation. En réponse, entre novembre 2015 et mars 2016, près de 1 700 personnes ont été convoquées par la police pour être interrogées et quelques fois, perquisitionnées afin de justifier de la nature exacte de leurs activités.

La porosité des frontiers… A SUIVRE…

Se développer sans la France : l’exemple par le Rwanda

L’incroyable développement du Rwanda ces dernières années ne cesse d’émerveiller plus d’un, même les occidentaux. De l’énergie aux infrastructures, de la santé à l’éducation, des nouvelles technologies à l’agriculture, tous les secteurs sont au vert. Mais de quelle manière !?

Tous les économistes du monde s’accordent à qualifier son développent comme étant “ le miracle africain”. En moins de vingt ans, “Le PIB par habitant a été multiplié par cinq. Parallèlement, ces dernières années, le taux de pauvreté a baissé d’environ 25% et les inégalités ont été réduites selon la Banque mondiale (BM). L’économiste japonais, Yoichiro Ishihara l’a même qualifié de “triplé en terme de développement”. Le Rwanda vise désormais à devenir d’ici à 2020 un pays à revenu intermédiaire. Qui l’aurait cru il y a juste 22 ans, quand le génocide Tutsi provoqué par la Belgique et la France a mis le pays totalement à genoux.

La têtutesse d’un visionnaire

Nous sommes en Avril 2000. À peine arrivé au pouvoir, le président Kagamé accuse directement la France pour son rôle actif dans le génocide. Selon ses propres termes : “ la France a été bien longtemps informé du macabre projet qui allait se dérouler. De plus, elle avait entrainé en cachettes des soldats Hutus et avait fourni des armes pour les tueries.”. Par ailleurs, Kigali soupçonne également une main française dans l’attaque de l’avion du président Juvénal Habyarimana qui mit le feu aux poudres. Dans un rapport de l’ONU, de nombreux experts condamnaient également l’attitude de la France pendant le massacre. Les soldats français se sont contenté d’exfiltrer manu militari les ressortissants français au Rwanda et protéger leurs intérêts, pendant que les populations mourraient par milliers. Au moins sur ce dernier point, toute personne en voudra à ce pays qui se prêtant être la patrie de la liberté et des droits de l’homme. Présente sur tout le continent africain, la France n’a pas mobilisé le moindre effort militaire et diplomatique pour arrêter le massacre qui a duré plus de 90 jours et causé la mort de plus de 800 000 personnes.

Le cordon de la rupture… A SUIVRE…

NB : À lire dans la version papier disponible dans les kiosques le 05 août 2016

Par : la rédaction Charilogone

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